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    Les armoiries de Sanary

    Le 23 juin de l’an 1663, au bourg de Saint-Nazaire, les syndics du lieu passèrent une transaction avec leur seigneur François de Vintimille des comtes de Marseille. Cette transaction par laquelle le seigneur de Vintimille s’engageait à tout faire pour obtenir la séparation d’avec Ollioules, fut faite avec des garanties diverses pour le bourg. Entre autres, droit du port du chaperon pour les consuls élus, emploi des armoiries du seigneur pour celles du bourg. Le seigneur proposa qu’autour des armoiries viendrait s’inscrire la mention “Saint-Nazaire - Beauport“ Hélas rejetée, la tentative de séparation n’obtint pas de succès. La transaction fut donc annulée à Aix. Les armoiries proposées ne purent être adoptées.

    Mais les syndics, le seigneur, les habitants, leurs amis s’entêtèrent et malgré les ordres du Roi, on refit une demande en séparation. Colbert, principal opposant étant mort, le Roi Louis XIV finalement par arrêt en date du 10 juillet 1688 donna son consentement.

    En septembre, on entreprit de limiter le terroir accordé à Saint-Nazaire, fixé au tiers du terroir total d’Ollioules. Pour en marquer les limites, deux experts venus d’Aix, restèrent à Saint-Nazaire pendant un mois et demi, marquant par des termes et des marques gravées sur des roches les nouvelles limites. Sur les deux termes furent gravées “une tour sur deux palmes et une croix au-dessus“. C’étaient les nouvelles armoiries qu’avaient choisi les nouveaux consuls.

    Plus tard, en 1697, ce sont ces armoiries qui furent déposées à la Recette des Droits d’enregistrement des armoiries, créée par édit du mois de Novembre 1696 du Roi Louis XIV. C’est monsieur de Cuges, de la Tourelle, trésorier de la communauté qui en fit le dépôt. Le montant des droits s’éleva à 20 livres. Elles figurent à l’Armorial général, sous le n°315Bibliothèque Nationale, Paris, 7399-30-Provence II, Blas. Col. P. 1160

    Le texte qui les accompagne est le suivant:
    "Porte d’azur à une tour d’argent sommée d’une croisette, de même, la tour massonée de sable, ajourée d’une porte, et de deux lucarnes de même et côtoyée de deux palmes d’or, les tiges passées en sautoir"

    Description du blason
    La tour est une figure courante : celle-ci rappelle que l’origine de la ville est une tour construite par le seigneur aux alentours de 1300, mais qu’en 1507 les habitants étaient autorisés à s’installer “au pied de la tour”. La croisette, symbole chrétien est aussi une figure courante. Par contre, les palmes à l’intérieur de l’écu en tant que figures, sont beaucoup plus rares. Celles de Sanary rappellent que Saint-Nazaire, patron de la ville, a été martyrisé en 66 sous Néron. Elles sont donc les armes allusives de la ville, puisque Sanary est la prononciation Provençale de Saint-Nazaire. Mais les palmes sont aussi dans toutes les religions, un symbole de résurrection et d’immortalité. Le palmier était un arbre de vie pour les Sumériens, les Assyriens, les Babyloniens, les Egyptiens, les Hébreux, même les Grecs, qui l’assimilent au Ph½nix. Les premiers chrétiens accueillent Jésus à Jérusalem en agitant des palmes. Dans les Catacombes, c’est le symbole de la foi en la Résurrection. Pour les Musulmans, Dieu a créé le dattier avec le même limon qu’Adam.
    La devise “Turris Civitatis Custodia” signifie: la tour protège la cité.

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